Dimanche 15 juin 2008 : Visite de la ville d’Echternach, sa Villa romaine, sa Basilique et son Musée

Le dimanche 15 juin 2008 s’annonçait pluvieux, orageux, maussade, ce qui ne découragea pas une vingtaine de membres de l’AFIL de participer à la traditionnelle journée annuelle qui se veut culturelle et festive.

Cette année, le lieu était Echternach, sur la Sûre et l’objectif était triple :

• Remonter jusqu’aux Gallo-Romains;
• Goûter la vraie cuisine du terroir;
• Descendre dans la crypte de la Basilique d’Echternach pour y trouver le début du moyen âge.

Notre guide, Monsieur Alain Müller, nous a fait revivre la vie quotidienne d’une villa romaine du IIIème siècle de notre ère, découverte en 1976. Par les descriptions précises données par Monsieur Mülller, les habitants, maîtres et esclaves pouvaient prendre forme, se déplacer dans le domaine. Nous étions avec eux à l’école, dans le bureau ou la cuisine.

Nous avons aussi appris comment les Gallo-romains utilisaient les roches pour tailler les pierres.

Nous avons pu suivre la décadence à travers l’art de construire, notamment par une taille des pierres de moins en moins régulière…

Après deux heures d’explications intenses et plus qu’intéressantes, les organisateurs ont eu beaucoup de mal pour arracher le groupe à leur mentor. Madame Tibesart nous attendait pour nous faire goûter sa cuisine du terroir. Ce fut un festival de plat en croûte, d’asperges et de fraises.

Il fut tout aussi difficile d’arracher le groupe de la ferme-restaurant de Madame Tibesart. Mais Monsieur Müller nous attendait de pied ferme à la Basilique d’Echternach pour la visite de son musée où nous pûmes suivre la vie de Saint Willibrord (658 – 739), moine anglais qui se réfugia d’abord en Irlande, pour ensuite venir évangéliser le continent. Archevêque d’Utrecht (Frise) vers 693, il aimait tout particulièrement séjourner à Echternach ou il avait fondé en 698 une abbaye bénédictine où il fut enterré et dont le scriptorium et les superbes enluminures du XIème siècle jouissent d’une réputation mondiale.

Captivé par les explications de Monsieur Müller, les organisateurs eurent beaucoup de difficultés à convaincre le groupe de quitter le musée.

La bonne humeur et l’intérêt du groupe durant les visites témoignent de la pleine réussite de cette journée à laquelle même le soleil participa et rendit les parapluies inutiles.

M-C Sergent